Exposition « Frontières »
L’Art contre les murs

Du 10/11/2015 au 29/05/2016
Le Palais de la Porte Dorée (Musée national de l’histoire de l’immigration) combine Art et Histoire pour mettre en perspective les frontières physiques, administratives et psychologiques qui isolent les États. Une approche pluridisciplinaire enrichissante pour un thème brûlant d’actualité.

Affiche Frontieres Palais de la Porte Dorée, Musée de l'Histoire de l'Immigration
Informations pratiques :

Palais de la Porte Dorée
(Musée national de l’histoire de l’immigration)
293 Avenue Daumesnil, 75012 Paris
Site officiel : histoire-immigration.fr

Du mardi au dimanche de 10h à 17h30
(fermeture à 19h le weekend)

Tarif : 6 € (accès à toutes les collections)
Gratuit pour les moins de 26 ans

Cette exposition singulière créé des passerelles dans un monde cloisonné. L’approche historique – éclairée par des objets et des documents officiels – est ici étayée par des données géographiques et démographiques, mais surtout par une mise en perspective subjective grâce aux approches originales d’artistes contemporains.

Vue de l'entrée de l'exposition Frontières, Palais de la Porte Dorée

S’appuyant largement sur les pièces acquises par le fonds du Musée national de l’histoire de l’immigration auprès d’artistes vivants (voir son catalogue en ligne), la scénographie convie également des dessins de presse et des témoignages contemporains sur les enjeux humains qu’impliquent le retour des murs-frontières dans notre histoire récente.

L’exposition met ainsi en regard le point de vue des migrants et les mécanismes identitaires des sociétés qui tentent ainsi de se protéger.

QUELQUES ŒUVRES :

Barthélémy Toguo, Carte de séjour, Mamadou, France, Clandestin, 2010 / courtesy the artist & Palais de la Porte Dorée

Barthélémy Toguo, Carte de séjour, Mamadou, France, Clandestin, 2010
Tampons anthropomorphes en bois gravé et empreintes sur papier

Le tampon s’exhibe ici comme marqueur physique et psychologique du passage de frontière et comme allégorie de la toute puissance administrative sur les destins individuels.

Combo, Sans titre (Mare Mortuum), 2015 / courtesy the artist & Palais de la Porte Dorée

Combo, Sans titre (Mare Mortuum), 2015
Acrylique et collage

Le street-artist Combo est exposé à l’Institut du monde arabe jusqu’au 06/03/16. Mare Mortuum est un élément d’une fresque de 37 m réalisée par le collectif Quai 36 pour la manifestion 12 heures pour changer de regard qui s’est tenue en septembre 2015 au Musée national de l’histoire de l’immigration.

Thomas Mailaender, voitures cathédrale, 2014 / courtesy the artist & Palais de la Porte Dorée

Thomas Mailaender,
Voitures cathédrale, 2014

Prises de vue à la chambre photographique et retouches numériques

Employé comme ingénieur à la SNCM, le photographe a réalisé une série de portraits de véhicules en transit sur les ferrys, comme témoins des formes contemporaines de la migration. Des accumulations matérielles à l’équilibre précaire !

Javier Martinez Pedro, Migrar, 2015 / courtesy the artist & Palais de la Porte Dorée

Javier Martinez Pedro, Migrar, 2015
(détail)

Encre noire sur fibre de ficus (amate)

L’artiste mexicain s’approprie ici l’héritage préhispanique du codex – dans son matériau, mais également dans son organisation traditionnelle en registres – et son œuvre raconte le périple d’un enfant migrant, en mettant l’accent sur la différence entre l’Amérique fantasmée et l’exode.

À VOIR ÉGALEMENT AU PALAIS DE LA PORTE DORÉE :

EXPOSITION « DESTINS CROISÉS – MIGRATION, ENVIRONNEMENT ET CLIMAT »
Photographies d’Alessandro Grassani

Du 24 novembre 2015 au 17 janvier 2016
Entrée libre

Page officielle sur histoire-immigration.fr

Cette exposition commandée dans le cadre de la COP 21, dévoile le travail du photojournaliste italien Alessandro Grassani sur les migrations liées au changement climatique (au Bengladesh, à Haïti, en Mongolie et au Kenya).

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